Les missions


Notre projet-sens, construit dans le temps d'informations diverses issues de notre arbre généalogique, nous intime des ordres dont la synergie crée notre mission, c'est-à-dire la structure psychique spécifique à notre rôle, pour notre arbre et pour nous-même associés, dans un contexte sociétal donné.

Notre mission caractérise toutes nos inclinations au cours de notre vie. Il n'est pas interdit de changer de scénario de vie comme il n'est pas non plus obligatoire de le faire. Ceci, pour des raisons inhérentes à chaque mission, est laissé à l'appréciation, au pouvoir, aux nécessités, au désir et à la volonté de chacun sous la bienveillance (Ndlr) de son... arbre.



Ces missions sont au nombre de trois :
  1. La mission de pérennité. Tout bouge, rien ne bouge. Tout est sous le tapis. Non-dits, hantises, cryptes, secrets de famille doivent être tus sous peine de... On ne touche à rien du grisbi familial.

  2. La mission de transformation. La vie est un changement perpétuel que j'accompagne/épouse. Qu'elle change et je change, qu'elle me change et je la change, que j'en change, que je lui donne le change, que j'échange, que je m'échange, je ne me range ni jamais ne me rends. Contre vents et marées, je suis en perpétuelle transformation.

  3. La mission sacrificielle. Le chantage est permanent : je me sacrifie, fais comme moi ! vois comme je suis grand(e), sinon je te sacrifie ! Je sacrifie, je suis sacrifiée, ma vie n'est que sacrifice et si tu ne te sacrifies pas, etc. Des trois missions, la sacrificielle est la plus difficile à transformer tant sont nombreuses les injonctions contradictoires qui la hantent et complexes leurs imbrications. Culpabilisation, culpabilité, dévalorisation forment le substrat de cette mission.
Une de ces missions prédomine notre cursus, les autres se font plus "discrètes" qui tiennent lieu de subalternes. 

J'ai rencontré une personne à cheval à égalité sur ces trois missions, et sincèrement désireuse de se transformer. C'est ce que j'intitule "le syndrome du lion en hiver", du nom de ce film de Anthony Harvey réunissant entre autres Peter O'Tool, Katharine Hepburn et Anthony Hopkins, au cours duquel les alliances se font et se défont incessamment dans un trio infernal où le seul contre deux change à tour de rôle. En regardant cette personne j'avais devant moi une voiture frein à main serré, dans une côte gravillonneuse qui, plus elle accélérait, plus elle patinait à reculons. Imbroglio total.
Pour l'égalité des chances chacun doit passer le même examen. 
S'il-vous-plait ! Grimpez à cet arbre !

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